Dubai is back!
(c) Definitely Dubaï
Les dernières statistiques du FMI sont claires : le PIB de l'Emirat de Dubaï devrait augmenter de 4% en 2013 et presque autant en 2014 ( Source). Que s'est-il passé pour que cet émirat donné pour
moribond il y a quatre ans se retrouve aujourd'hui avec de tels taux de croissance ?
On peut trouver trois grandes explications.
La première tient aux fondamentaux économiques. L'émirat possède des infrastructures de qualité (ports, aéroports, zones franches, compagnie aérienne référente, hôtels, etc.) et a continué à investir dans ces infrastructures pendant la crise. Les développements du métro et des infrastructures routières se sont poursuivis. L'Emirat a également tout fait pour maintenir sa qualité de vie pour les expatriés et populations aisées du Moyen-Orient et d'Inde.
La seconde est plus conjoncturelle. L'émirat bénéficie d'une succession d'afflux de capitaux. Au plus fort de la crise, l'aide forte et indéfectible d'Abou Dhabi a permis de sauver la situation et de jeter les bases de la reprise. A cela s'est ajouté les effets positifs du printemps arable qui a provoqué un afflux de touristes vers l'émirat. L'évolution de la situation des avoirs russes à Chypre a permis également l'arrivée de capitaux fuyant les taxes impsées par l'Union Européennes. D'autres investisseurs syriens, indiens ou égyptiens y investissent également. Cet afflux massif de capitaux bénéficie à l'ensemble de l'économie et plus particulièrement au secteur immobilier qui est reparti à la hausse obligeant le FMI à alerter sur les risques de création d'une nouvelle bulle, même si l'Emirat avait déjà mis en place des mesures de précaution.
On peut trouver trois grandes explications.
La première tient aux fondamentaux économiques. L'émirat possède des infrastructures de qualité (ports, aéroports, zones franches, compagnie aérienne référente, hôtels, etc.) et a continué à investir dans ces infrastructures pendant la crise. Les développements du métro et des infrastructures routières se sont poursuivis. L'Emirat a également tout fait pour maintenir sa qualité de vie pour les expatriés et populations aisées du Moyen-Orient et d'Inde.
La seconde est plus conjoncturelle. L'émirat bénéficie d'une succession d'afflux de capitaux. Au plus fort de la crise, l'aide forte et indéfectible d'Abou Dhabi a permis de sauver la situation et de jeter les bases de la reprise. A cela s'est ajouté les effets positifs du printemps arable qui a provoqué un afflux de touristes vers l'émirat. L'évolution de la situation des avoirs russes à Chypre a permis également l'arrivée de capitaux fuyant les taxes impsées par l'Union Européennes. D'autres investisseurs syriens, indiens ou égyptiens y investissent également. Cet afflux massif de capitaux bénéficie à l'ensemble de l'économie et plus particulièrement au secteur immobilier qui est reparti à la hausse obligeant le FMI à alerter sur les risques de création d'une nouvelle bulle, même si l'Emirat avait déjà mis en place des mesures de précaution.
La troisième tient à la poursuite de la stratégie marketing de Dubaï qui s'appuie sur un positionnement
simple et puissant : "Hub marchand et ville globale". Un slogan résume ce positionnement : "Definitely Dubaï" :
Derrière ce slogan se cachent un ensemble d'outils sur Internet comme le site
Internet portail de cette marque, mais aussi des pages facebook, des applis, etc.
Comme j'ai l'habitude de le dire, le marketing des villes et des régions n'est pas uniquement une affaires de communication. Le marketing mix territorial comprend de nombreuses autres actions possibles dont la stratégie d'influence sur les prescripteurs et relais d'opinion.
Dubaï est certainement aujourd'hui la destination qui a le plus travaillé cette dimension du marketing territorial. Pour preuve, le site Internet multilingue destiné aux prescripteurs internationaux du tourisme et nommé "Dubaï Expert".
Plus : article "Dubaï, retour vers le futur ?" de la revue Business Afrique Méditerranée, n°2, août - octobre 2013.
Comme j'ai l'habitude de le dire, le marketing des villes et des régions n'est pas uniquement une affaires de communication. Le marketing mix territorial comprend de nombreuses autres actions possibles dont la stratégie d'influence sur les prescripteurs et relais d'opinion.
Dubaï est certainement aujourd'hui la destination qui a le plus travaillé cette dimension du marketing territorial. Pour preuve, le site Internet multilingue destiné aux prescripteurs internationaux du tourisme et nommé "Dubaï Expert".
Plus : article "Dubaï, retour vers le futur ?" de la revue Business Afrique Méditerranée, n°2, août - octobre 2013.