Réenchanter les destinations économiques, un impératif aussi !

Publié le par Vincent Gollain

"Salle à manger urbaine" à 6 minutes de l'aéroport de Schipol - (c) The City at eye level, 2017

"Salle à manger urbaine" à 6 minutes de l'aéroport de Schipol - (c) The City at eye level, 2017

Mon dernier ouvrage sur le réenchantement des destinations et des lieux publics n'est pas uniquement destiné à améliorer des sites résidentiels, culturels, touristiques, des quartiers mixtes ou des centres villes. La méthode proposée, les techniques développées, ou encore plusieurs exemples portent sur des lieux économiques. En effet, les lieux économiques (zone d'activité, quartier d'affaire, zone commerciale, site logistique, etc.) sont aussi concernés par la nécessité de les réenchanter. C'est d'autant plus vrai avec la crise de la Covid et ses conséquences, puisque les stratégies précédentes des investisseurs immobiliers, promoteurs, aménageurs, mais aussi entreprises occupantes sont perturbées. En effet, le télétravail, les distanciations sociales, les nouveaux comportements appellent de nouvelles réponses qui passent par le développement de la qualité de vie dans ces lieux. Les enquêtes montrent que nombre de salariés s'interrogent sur les raisons qui les pousseraient à quitter à 100%  leur domicile, ou un tiers-lieux agréable de proximité, pour passer du temps dans les transports et se retrouver dans un bâtiment au sein d'un site économique sans âme, voire disons-le, moche ! Nos concitoyens et salariés aspirent désormais à mieux et le font savoir. 

Pour répondre à cette interrogation légitime, l'ouvrage propose d'inclure notamment les salariés des entreprises dans le processus de mise en convivia.tivité d'un site, de l'amont du processus jusqu'à l'aval. De nombreuses techniques peuvent motiver impliquer des salariés contribuant ainsi à rendre plus agréable les lieux économiques. Tout est plus simple en "écoutant ses utilisateurs". 

Découvrez quelques idées du livre développées lors de ma dernière interview avec l'équipe du CNER dirigée par Antoine Angeard. Un grand merci à eux.

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